Votre caisse enregistreuse sur iPad et iPhone
Vous avez pour projet d’ouvrir un café de quartier, un bar à tapas, un bar à vin ou tout autre concept de débit de boissons ? L’ouverture d’un commerce nouveau passe par des étapes essentielles et implique de se plier à un certain nombre de démarches légales. Dans le cas d’un bar, de nombreuses normes et réglementations spécifiques s’appliquent. On vous explique tout, pour une ouverture réussie étape par étape !
Avant même de rechercher un local adapté à louer ou un bar à reprendre, votre projet d’entreprenariat doit reposer sur des bases solides. Cela passe par une étude de marché, le montage d’un business plan et la réalisation d’un budget prévisionnel.
Avant la concrétisation de votre projet, la réalisation d’une étude de marché a pour but de cerner les tendances évolutives du secteur et le contexte du marché. Cette étude s’articulera autour de trois grands axes d’analyse :
Le business plan se construit grâce aux données recueillies et structurées dans l’étude de marché. Il a pour but d’évaluer la rentabilité du projet d’ouverture de bar.
Il explique donc le potentiel de développement économique du concept en fonction des caractéristiques du marché local.
Le business plan intègre un prévisionnel financier : il s’agit d’estimer les chiffres d’affaires attendus lors des premières années d’exploitation.
Document essentiel, le business plan permet de rassurer vos interlocuteurs dans votre recherche de financements (administration, investisseurs, banques).
Le budget d’ouverture d’un bar varie considérablement en fonction de sa localisation (secteur urbain ou rural, touristique ou populaire), de la taille des locaux et d’autres paramètres, comme l’envergure des éventuels travaux à réaliser. Des frais incompressibles sont néanmoins à prévoir :
Première étape de concrétisation de votre projet d’ouverture de bar, l’inscription de votre activité commerciale à la Chambre de commerce nécessite de choisir la forme juridique de votre entreprise.
Le statut de SARL (société à responsabilité limitée) est le plus commun pour un bar ou pour un restaurant si vous êtes plusieurs associés. Si vous êtes seul, l’équivalent est l’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée).
Plus récent, le statut SAS (société par actions simplifiée) présente des avantages en offrant davantage de libertés dans le fonctionnement de l’entreprise. Si vous êtes seul, il s’agira alors du statut SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle).
L’ouverture d’un bar nécessite des autorisations administratives spécifiques.
Il s’obtient à l’issue d’une formation de 20 heures qui aborde la lutte contre les nuisances sonores, la prévention de l’alcoolisme, la protection des mineurs, les droits, obligations et principes de responsabilités liés à la vente de boissons alcoolisées.
Pour un bar, il faut être titulaire d’une des licences réservées aux boissons à consommer sur place. On distingue la licence 3, pour les boissons de moins de 18° d’alcool (vins et bières notamment), et la licence 4 qui autorise la vente de boissons alcoolisées sans limite maximale de taux d’alcool.
Outre la formation permettant d’obtenir le permis d’exploitation, vous devrez suivre une formation hygiène alimentaire si vous prévoyez de servir des aliments dans votre bar. Les concepts de bar à vins et fromages, bar à tapas, ou encore bar-snack sont concernés par l’obligation de formation HACCP.
Pour une première ouverture de commerce, en l’absence de parcours d’études dans le secteur de l’entrepreneuriat, il est par ailleurs judicieux de se former en comptabilité et en gestion financière.
Certains organismes proposent enfin des formations éligibles CPF pour apprendre à gérer un bar. Elles peuvent aborder les aspects réglementaires (en matière de fiscalité, d’accessibilité, de signalisation, de sécurité), mais aussi les aspects marketing de votre projet.