Votre caisse enregistreuse sur iPad et iPhone
Vous avez entre 20 et 30 ans et vous projetez d’ouvrir votre propre boutique ou votre restaurant ? Si comme plus de 40 % des entrepreneurs en France, vous êtes bien décidés à concrétiser votre rêve professionnel avant 30 ans, sachez qu’il existe plusieurs aides spécifiquement destinées à soutenir les jeunes dans leur projet de création d’entreprise.
On peut résumer le parcours de création d’un commerce en 4 grandes étapes, qui correspondent à la phase de projet et à la définition du business plan, au financement, aux démarches administratives, puis au développement. Les jeunes entrepreneurs peuvent bénéficier d’aides spécifiques à chacune de ces étapes.
Pour les aider à développer un concept de commerce, les jeunes entrepreneurs peuvent s’appuyer sur différents programmes d’accompagnement, notamment les ateliers de l’Adie (Association pour le droit à l’indépendance économique), le dispositif 1jeune1mentor du réseau de mentorat Moovjee, les parcours et événements proposés par l’ONG Enactus, ou encore le projet public Pépite France initié par le ministère de l’Enseignement Supérieur, sous le statut national d’étudiant-entrepreneur (SNEE).
Diverses possibilités de financement sont accessibles aux jeunes créateurs d’entreprises commerciales. On distingue ainsi :
Les prêts à destination des jeunes : prêts bancaires, micro-crédit et prêt apport en capital de l’Adie, crédits en ligne spécifiques à l’instar de Mansa, prêts des régions et collectivités.
Les aides financières : l’Acre pour les créateurs et repreneurs d’entreprise, Le PIJ pour les jeunes entrepreneurs des départements d’Outre-Mer et l’aide à l’investissement pour les jeunes diplômés calédoniens, la prime de démarrage Cap’Jeunes pour les moins de 26 ans, l’aide aux créateurs en situation de handicap de l’Agefiph, ainsi que les aides des régions et collectivités.
Le crowdfunding : le financement participatif est une méthode de levée de fonds de plus en plus courante, tout particulièrement adaptée aux projets innovants, originaux, ou susceptibles de dynamiser un territoire.
Pour créer un commerce, il faut choisir la forme juridique adaptée au projet : micro-entrepreneur, entreprise individuelle, EURL, SAS, SASU, SARL. Le choix se fait en fonction de plusieurs paramètres : en fonction de la présence ou non de cocréateurs, de la hauteur des investissements nécessaires, de la perspective d’embaucher ou non du personnel, de s’associer, ou encore de faire entrer des investisseurs au capital de la société.
Il faut également penser à choisir une assurance professionnelle adaptée à l’activité commerçante. L’enregistrement de l’entreprise à travers son immatriculation auprès de la Chambre du Commerce et de l’Industrie (CCI) est la dernière étape.
Dans le cas de la création d’une société, elle nécessite de donner un nom à l’entreprise et un siège social, de vérifier si l’activité est réglementée (salon de coiffure, bar, opticien, vente à emporter, tatouages, etc.). Ou de créer un compte bancaire professionnel et de mettre en place les registres obligatoires.
Développer son activité passe par des actions de marketing et la mise en place d’une stratégie de communication. Au quotidien, il est également important de trouver des ressources ou un accompagnement pour faire face aux défis administratifs, juridiques et financiers. Des formations numériques gratuites de Google aux outils de design en ligne, en passant par les webconférences et vidéo YouTube des différents acteurs du secteur (Marketing Mania, ABC Juris, FNAE, Adie), le web regorge de ressources pour accompagner les jeunes dans leur création d’entreprise.
Des infographies, des blogs et des partages d’expériences les aident à construire leurs propres outils de marketing digital, à choisir le logiciel de caisse le plus adapté à leur commerce ou encore à éditer des factures électroniques conformes aux nouvelles exigences.
Les jeunes entrepreneurs peuvent bénéficier de plusieurs dispositifs de soutien aux différentes étapes de leur projet de création de commerce. Les 5 dispositifs le plus complets proposent tout à la fois une aide financière et un accompagnement :
Le dispositif s’adresse aux étudiants de moins de 28 ans, à qui il permet de continuer à bénéficier du statut social d’étudiant durant la première année de création d’entreprise. Le SNEE offre également accès à un espace de coworking, ainsi que la possibilité de signer un CAPE, contrat d’appui au projet d’entreprise.
Le statut offre les mêmes avantages que celui de Jeune Entreprise Innovante, avec la particularité de s’adresser à un public d’étudiants ou de chercheurs. Il permet une exonération d’impôts sur les bénéfices (totale la première année d’exercice, puis de 50 % la seconde année), une exonération de la CFE (Contribution Foncière des Entreprises) pouvant aller jusqu’à 7 ans, ainsi que des exonérations de cotisations patronales.
Ce dispositif s’adresse aux demandeurs d’emploi de moins de 26 ans ayant un projet de création d’entreprise. Il comprend une prime de 2000 euros en soutien de l’apport personnel du jeune entrepreneur, ainsi qu’un accompagnement par le réseau associatif France Active dans le développement du projet.
Le dispositif Créa Jeunes s’adresse aux 18-32 ans ayant un projet de création d’entreprise. Il comprend un volet formation, l’accompagnement par des professionnels, ainsi qu’une prise en charge des dépenses liées à la préparation du projet et au démarrage de l’activité.
Enfin, les jeunes créateurs de commerces peuvent bénéficier de l’Acre, une aide qui n’est pas spécifiquement destinée à une tranche d’âge. Le dispositif Acre s’adresse à tout entrepreneur créateur ou repreneur d’entreprise. Il consiste en une exonération de certaines cotisations sociales durant 12 mois, sur critères de revenus professionnels.