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Le stock de marchandises en magasin représente un point de gestion stratégique pour tout commerce, à même d’impacter la santé financière de l’entreprise et jusqu’à la satisfaction client. Il s’agit de maîtriser de manière optimale les flux d’entrées et de sorties des marchandises afin de garantir la disponibilité des produits tout en évitant le gaspillage et en minimisant les coûts de stockage.
Qu’il s’agisse d’un entrepôt, d’un box de stockage ou d’une arrière-boutique, le local qui abrite vos marchandises en stock doit faire l’objet de la plus grande attention. Une bonne organisation doit permettre d’identifier facilement les produits pour répondre aux commandes des clients ou réapprovisionner rapidement les rayons. Elle doit aussi permettre une réception efficace des nouveaux achats.
L’étiquetage des stocks est essentiel pour éviter les pertes et permettre que l’ensemble du personnel soit efficace lorsqu’un produit doit être recherché. Ceci est d’autant plus important dans les commerces dont une partie des produits ne sont pas visibles en boutique. Pour répondre aux demandes des clients dans un magasin de chaussures par exemple, les employés doivent pouvoir trouver rapidement un modèle dans ses différentes déclinaisons de tailles et de coloris. Identification et accessibilité sont les deux conditions de cette efficacité.
Il n’existe pas une solution de stockage valable pour tout type de commerce. Chaque marché a ses spécificités et ses besoins. C’est donc à chaque commerçant de dédier une solution (rack vertical, chariot de commande, etc.) et une zone de stockage adaptée aux différents types de produits, à leur fréquence de rotation et à leurs exigences (produits périssables, saisonniers, matières premières, de petite ou de grande valeur).
Une gestion économique des stocks passe nécessairement par le calcul des quantités idéales de marchandises à stocker, en fonction de l’analyse des données de vente, des variations saisonnières et des délais d’approvisionnement. Pour effectuer ce calcul, plusieurs approches sont possibles.
Cette méthode de gestion des stocks consiste à classer les marchandises en trois groupes (A, B et C) en fonction du volume de sorties. Elle permet de distinguer les produits les plus rentables de ceux qui le sont moins.
Le groupe A concerne ainsi les références qui représentent 80 % des sorties : il s’agit de 20 % environ des références, qui constituent les produits les plus importants d’un point de vue stratégique. Un suivi des stocks renforcé par un inventaire périodique est primordial pour ces références, et l’accès dans le local de stockage doit être optimal. Le but est d’éviter le sous-stockage.
Le groupe B est constitué des 30 % de marchandises qui représentent environ 15 % des sorties et sont donc renouvelées moins fréquemment. Leur valeur est inférieure pour le commerce aux produits de la catégorie A. La vérification périodique n’est pas nécessaire, mais il faut veiller à ce que les produits de cette catégorie ne passent pas dans le groupe A ou le groupe C, qui demandent plus de vigilance.
Dans le groupe C, on retrouve la majorité des références, généralement autour de 50 % du stock, qui correspondent aux produits les moins demandés. Puisqu’il ne s’agit pas de marchandises stratégiques, il faut donc surtout veiller au risque de surstockage.
La méthode du lot économique se base sur la formule de Wilson. Elle repose sur la réduction des coûts de gestion des stocks, liés aux achats, au stockage et à la pénurie. Le but est de trouver l’équilibre optimal entre deux objectifs contradictoires : réduire le nombre de commandes aux fournisseurs pour réduire les coûts, et maintenir les stocks à un niveau optimal (ni surstockage, ni sous-stockage) grâce à des réapprovisionnements plus fréquents. Le lot économique correspond au nombre de commandes optimal et à la taille du lot de marchandise optimal pour chaque produit, dans le but d’obtenir le coût de gestion des stocks le plus bas.
Il s’agit de définir le seuil minimal de réapprovisionnement en-deçà duquel il est nécessaire de passer commande, au risque de se retrouver en rupture de stock et d’altérer l’expérience client. Pour calculer le reorder point de chaque produit, il est nécessaire d’identifier les niveaux de stocks de sécurité, les délais des fournisseurs et la demande ou consommation quotidienne. Le suivi des ventes est donc important pour déterminer le point de commande. Une variabilité peut être à prendre en compte, en fonction des saisons par exemple.
La gestion des marchandises est considérablement simplifiée et optimisée avec un logiciel de caisse performant qui dispose d’une fonctionnalité de suivi des stocks. Il est ainsi possible d’enregistrer les entrées et sorties de stock d’une boutique depuis la caisse, en scannant simplement les codes-barres des produits ou de manière manuelle. L’application web de gestion permet d’importer en masse un catalogue de produits et d’en personnaliser les déclinaisons (taille, coloris, prix) sous Excel. L’historique des entrées et sorties est visible sur le tableau de bord. La consultation en temps réel des quantités en stock depuis la caisse permet d’offrir aux clients la meilleure expérience.
