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Ouvrir un point chaud est tendance depuis quelques années et ce mode d’alimentation prend de l’ampleur dans les villes et les zones commerciales. Si vous aussi vous caressez le projet d’ouvrir votre point chaud, voici les informations essentielles qui vous serviront certainement à bâtir votre projet.
Un point chaud est un commerce qui offre à ses clients des préparations alimentaires à emporter ou consommer sur place comme des paninis, des pizzas, des viennoiseries, des sandwiches, des bagels ou autres recettes.
La caractéristique du point chaud est qu’il ne fabrique pas ses produits par lui-même et sur place. Ce sont, en général, des produits issus de l’industrie ou d’un fournisseur spécialisé qui sont assemblés et réchauffés sur place.
Dans le cas d’un point chaud, la mention boulangerie ne peut pas être utilisée et la dénomination boulanger ou artisan boulanger ne peut pas être employée par le dirigeant. Une infraction à cette règle peut faire encourir une amende de 37 500 euros au maximum et une peine de deux ans d’emprisonnement.
Pour ouvrir un point chaud, il y a assez peu de règles spécifiques qui s’appliquent si ce n’est des normes communes à beaucoup de commerces de bouche.
Aucune qualification n’est requise pour s’installer et aucune formation n’est nécessaire.
Pour le commerce en lui-même, on peut mentionner les normes suivantes :
Ouvrir un point chaud est un challenge vraiment passionnant pour ceux qui veulent se créer une activité commerciale indépendante. Mais il faut savoir identifier les facteurs clés de la réussite d’une telle aventure.
Un des premiers points essentiels au succès d’un tel projet est son emplacement : que ce soit dans une galerie marchande, un centre commercial, une rue commerçante, à proximité de lycées ou d’universités, il faut absolument miser sur un endroit avec une forte affluence et une fréquentation de jeunes ou d’actifs. Bien évidement il faudra aussi analyser la concurrence, mais sans que la présence d’enseignes concurrentes ne soit un coup d’arrêt à votre projet dans la mesure où l’offre alimentaire que vous proposez se démarque en gamme ou en type de produits.
L’offre proposée est bien sur déterminante : cherchez à innover en proposant des menus un peu différents et des produits originaux. Pourquoi pas essayer des recettes diététiques ou sans gluten ou encore des plats un peu exotiques ? Si ce n’est pas le cas, essayez toutefois de travailler votre offre en termes de prix ou de menus tout compris pour vous différencier de ce qui se fait déjà dans le quartier.
Enfin, en termes de qualités personnelles, il vous faudra rassembler à la fois des compétences en organisation, des talents commerciaux et relationnels et une bonne aptitude physique. Sur ce point, il ne faut pas négliger en effet la grande amplitude horaire nécessaire sur ce genre de commerce et la station debout prolongée.
Il est difficile d’ouvrir un point chaud sans un apport financier qui dépendra bien sûr de la taille du commerce, de la gamme (large ou pas) d’équipements à acquérir et de l’ouverture en franchise ou non.
Un des premiers postes dont il faut se soucier sera influencé par le choix du local. Même en cas de location, vous aurez certainement à verser un dépôt de garantie et payer un droit au bail.
Ensuite, l’essentiel des dépenses viendra de l’achat du matériel technique comme des fours, des chambres froides, des vitrines et des présentoirs et de l’aménagement de l’espace de réception des clients.
Enfin, les équipements comme une solution de caisse tactile, les impressions de menus, la publicité et la création de site internet ou de pages sur des réseaux sociaux seront des dépenses d’une plus faible ampleur, mais qu’il faut bien sur budgéter.
Au global, il faut compter sur une fourchette allant de 100 000 à 200 000 € pour ouvrir un point chaud, selon le type de ville (grande ou moyenne), la zone d’implantation et le niveau d’équipements nécessaire pour servir la gamme de produits choisis.