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Garder une visibilité claire des niveaux de stocks est essentiel pour faire prospérer un commerce. Or, toute gestion efficace des stocks repose sur une méthode de valorisation des stocks éprouvée. Il existe plusieurs approches en la matière !
La valorisation comptable d’un stock, dans un commerce, consiste à évaluer le montant des marchandises et matières premières en stock. Elle induit donc un suivi des entrées et sorties. Il existe plusieurs méthodes de valorisation, qui toutes reposent sur trois notions fondamentales :
La valorisation de stocks présente plusieurs avantages pour la prospérité d’un commerce. Elle permet de :
Les pratiques de valorisation des stocks diffèrent selon la nature des articles (périssables ou non, interchangeables). En France, elles peuvent suivre les principes de deux grandes méthodes de valorisation, PEPS et CUMP.
Cette méthode de gestion repose sur le principe de faire sortir du stock les articles qui y sont entrés en premier. Ainsi, le stock est toujours composé des marchandises le plus récemment entrées. La méthode PEPS, ou FIFO (first in, first out) en anglais, est particulièrement adaptée à la vente de produits périssables, comme les denrées alimentaires, la vente de fleurs ou les médicaments. Elle est aussi recommandée dans les commerces spécialisés dans la vente d’articles susceptibles de devenir obsolètes (informatique ou électronique par exemple).
La méthode de gestion des stocks du coût unitaire moyen pondéré repose sur le rapport entre le coût d’achat du stock augmenté du coût d’achat des nouvelles entrées, et la quantité de stock augmentée de la quantité des nouvelles entrées. Le calcul peut être réalisé de manière régulière, à une fréquence qui doit être adaptée aux spécificités de gestion du commerce : chaque année, chaque trimestre, chaque mois, ou encore à chaque entrée de marchandise dans le stock. Dans le cas de marchandises interchangeables et non périssables, la méthode du CUMP est celle qui est recommandée par le PCG (Plan Comptable général).
En comptabilité, le choix de la méthode de valorisation des stocks impactera directement le résultat de l’exercice. Il est donc important de choisir l’approche la plus favorable.
Les approches de valorisation des stocks PEPS et CUMP visent à optimiser la gestion des sorties. Elles sont indissociables d’un suivi efficace des mouvements de marchandises, d’une organisation optimale du stockage et d’une politique d’achats maîtrisée. Un inventaire annuel ou biannuel s’avère judicieux pour optimiser ses stocks.
Un outil de suivi des stocks permet d’éviter les erreurs et d’obtenir une meilleure visibilité sur les stocks et sur leur valeur. En s’équipant d’une caisse tactile dernière génération, les petits commerçants peuvent profiter de fonctionnalités avancées. La gestion du catalogue et des stocks est simplifiée et en partie automatisée grâce au logiciel de caisse, qui simplifie les tâches administratives et permet aux commerçants de se concentrer sur leur cœur de métier, la relation client.
Cruciale pour piloter efficacement le stock d’un commerce, l’organisation du local de stockage doit être rationnelle et fonctionnelle. L’étiquetage a aussi son importance, puisqu’il permet d’accélérer et de fiabiliser la traçabilité des produits. Associé à un système de scan des codes-barres, il favorise l’automatisation des réceptions, des expéditions, voire des renouvellements de commandes auprès des fournisseurs.
Autre levier incontournable d’une stratégie d’optimisation des stocks, l’approvisionnement est l’une des clefs de la rentabilité d’un commerce. La valorisation annuelle des stocks permet souvent de mettre le doigt sur des erreurs stratégiques en matière d’achats. L’exercice va révéler les situations de surstockage, préjudiciables pour la santé du commerce et de sa trésorerie, ainsi que les situations de rupture de stocks, ponctuelles ou répétées. De même que plusieurs approches de valorisation des stocks existent selon la nature des produits vendus, le pilotage des achats peut reposer sur une méthode prévisionnelle ou sur une méthode kanban, basée sur la demande.
