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Découvrez notre interview de Wilhelm Schanzenbacher de la boutique Un Jour Vert, située au cœur de Bordeaux.
Un Jour Vert est une entreprise dédiée à l’alimentation végane et végétale. Le magasin est à Bordeaux centre. On est ouvert depuis février 2018. Le but est de démythifier tout ce qui est végane, et de montrer qu’on peut manger autrement sans forcément être végane. C’est d’autres saveurs, d’autres associations d’aliments.
On propose aussi des alternatives à tout ce qui est viande. On va avoir des choses avec du seitan, du tofu, du tempeh. On a aussi des alternatives au fromage et aux produits laitiers globalement avec tout ce qui est boisson végétale. Pour les fromages, on va avoir des camemberts, des chèvres, … en version végétale à base de noix de cajou ou de lait d’amande.
Le but du magasin est de tout avoir au même endroit. Aujourd’hui, quand on est végane ou végétarien, on est obligé d’acheter ses aliments à droite et à gauche. Là, on a tout au même endroit. Le but est aussi de simplifier les actes d’achat.
Pour les approvisionnements, dès que c’est possible, je fais appel à des entreprises locales. Il est vrai que la France est en retard sur les produits véganes. Donc, malheureusement, je me fournis à l’étranger. C’est essentiellement en Allemagne qui travaille parfois avec des marques anglaises et suisses.
Et après, j’ai des fromages au cajou, la marque Jay & Joy, qui viennent de Paris où ils ont une crémerie végétale. On a un producteur de tofu de la région avec du soja du sud-ouest. On a également du tempeh local, du kombucha local. Dès que je peux, je le fais en local.
On est uniquement spécialisé végane. On est très très peu de magasins en France à le faire et, sur tout le sud-ouest, je suis le seul.
Ce n’est pas un magasin, une alimentation générale, où on vient avec son caddie et on s’en va. Moi, je suis là pour conseiller, pour donner des idées recettes, pour faire découvrir. Il y a vraiment l’aspect conseil qui fait la différence aujourd’hui avec d’autres magasins, d’autres épiceries.
Mon amie n’aimait pas la viande. Elle a commencé à regarder des vidéos sur YouTube de blogueuses et autres, sans forcément voir de vidéos comme L214. On s’est renseigné. La démarche était tellement cohérente avec notre façon de vivre, notre façon de voir les choses. On est passé d’omnivores à véganes en l’espace d’un mois et demi.
Quand on a fait cette transition, ce changement alimentaire, c’est là que je me suis aperçu que c’était compliqué parce qu’il fallait toujours aller à droite et à gauche. Comme j’avais l’envie d’entreprendre depuis au moins 5 ans, je me suis dit que c’était l’occasion et que c’était le moment de le faire. Donc, j’ai fini mes études et je suis parti dans l’aventure de l’entrepreneuriat.
J’ai fait mes études en alternance. J’ai fait un BTS MUC - management des unités commerciales. J’ai travaillé en tout 6 ans dans le prêt-à-porter.
Gérant. Je suis passé d’étudiant à gérant.
C’est d’avoir une autonomie à 100 % sur toutes les décisions que je prends et les retours et avis des clients sur la boutique, sur les conseils. Tous les retours que j’ai des clients, je crois que c’est la chose qui me plaît le plus. Et c’est de voir les gens qui arrivent en magasin et qui sont super contents d’avoir des produits qu’on ne trouve pas ailleurs.
J’ai eu un commentaire récemment d’une personne sur Facebook. Elle a noté que c’était rare de rentrer dans une boutique et de ressortir avec le baume au cœur. C’est une satisfaction qui est assez importante.
On va travailler dans les mois qui arrivent sur beaucoup d’ateliers pour démythifier tout cela. On a, par exemple, un atelier œnologique, vin et fromage.
On va aussi développer une partie snack à emporter. Mais pas sur place car, dans ce local-là, je n’ai pas la possibilité de le faire.
On est en train de travailler pour développer un service drive et des livraisons à vélo sur Bordeaux. Après, si on peut le faire, on fera des livraisons partout en France, via la Chrono Food ou quelque chose comme ça.
Et après, j’ai d’autres projets pas forcément d’Un Jour Vert. À titre perso, j’aimerais bien après ouvrir un restaurant, une crèmerie végétale, boucherie végétale. Beaucoup de projets en tout cas !
Ça fait plus de 5 ans que je voulais le faire. Un Jour Vert, c’est vraiment le premier cap à passer. J’en suis très content. Mais je sais que dans les mois qui vont arriver, il va me manquer l’adrénaline de la création et du challenge. C’est pour ça que j’ai envie de créer d’autres choses derrière. Et pourquoi pas ne pas créer des « petits bébés » Un Jour Vert partout en France ? J’aimerais bien avoir 2-3 magasins en propre, et après en franchise.
J’ai perdu beaucoup de temps dans la phase de création, où on est un peu seul, et du coup on gère son temps comme on veut. On est dans une région où il fait beau et c’est un peu le problème. Un peu plus de prise en main et de structuration dans la façon de travailler.
À Bordeaux, c’est très « start-up digital ». Il y a la French Tech. Donc, au niveau des conseils dans le digital, il n’y a aucun problème. Dans ce qui est plus classique, c’est un petit peu plus compliqué.
Et après, il y a des choses que je n’ai pas réfléchi en amont. Et que j’aurai pu travailler d’une manière différente : stocks, merchandising, …
Mon dynamisme.
Mon entourage, mes amis, ma copine, ma famille.
C’est un matériel de caisse très simple et intuitif. Par exemple, j’ai deux stagiaires en boutique. Je les ai laissé encaisser hier sans forcément être derrière elles. Ça c’est pour la partie magasin. Pour la partie back office, pour voir les chiffres et autres, on l’ouvre et il n’y a rien à faire.
Intuitif.
Joyeux.
Pour découvrir directement la boutique Un Jour Vert :
• 19 rue de Cheverus à Bordeaux
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